Dans quelques minutes, les bureaux de votes dans les quatre coins du Maroc ouvriront leurs portes pour accueillir les premiers citoyens. Les médias internationaux sont entrain de suivre de près cet événement important pour l’avenir du pays.
En tant qu’observateur, de loin cette fois, je m’attend à des résultats dans la continuité de ceux de 2011 et 2015 à des exceptions près.
En effet, le parti classé premier ne changera pas, mieux il assurera une augmentation entre 10 et 15% par rapport à 2011. (115 à 125)
Le parti “historique” reviendrait sur le devant de la scène en occupant la 2éme ou 3éme place place après que les différents courants de ce parti ont conclu un “Gentelman Agreement” pour optimiser les chances de leur parti lors de ce scrutin. (entre 55 et 70 places)
Au même niveau on retrouvera le parti qui cherchait à avoir la première place malgré l’absence de toute structure digne de ce nom sur laquelle il peut s’appuyer comme il le fait bien sur les hommes d’affaires et les notables.(entre 55 et 70 places)
Ce scrutin sera caractérisé par la régression et la chute terrible de 2 grands partis ayant préféré le flou artistique durant les dix dernières années à l’organisation interne de leurs partis.Une bonne nouvelle pour les militants de ces partis qui auront l’occasion de reprendre la main et prendre le temps de restructurer les instances de leurs partis tout en “siégeant” à l’opposition. ( 30 à 40)
Un autre parti, de gauche cette fois, historique, Koutla, ne dépasserait pas les 25 sièges; un chemin naturel suivi par ce parti depuis qu’il a quitté le gouvernement et la perte de son électorat de la classe moyenne en faveur du parti classé premier.
En outre,on va vivre l’entrée en jeu d’un nouveau player ( De gauche) au Parlement avec un groupement de 5 ou 6 députés qui pourrait constituer un groupe avec un autre parti de gauche présent dans le gouvernement actuel pour atteindre les 30 Députés.
Un autre parti de l’administration ne réussira pas pour la première fois depuis sa création à constituer un groupe parlementaire en ne dépassant pas les 15 à 18 sièges.
Entre 10 à 20 sièges seront répartis entre les “hizbicules” et notables qui sont plus dans une logique opportuniste court-termiste qu’autre chose.
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